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Bouclage d’un emprunt obligataire d’envergure nationale- Quand le « crack » de la Finance Cheikh Diba (actuel ministre des Finances) réalise un bond d’anthologie

Rédigé par Dakarposte le Samedi 12 Avril 2025 à 05:38 modifié le Samedi 12 Avril 2025 - 05:50

Dans un Sénégal dont la Superstructure économique et financière a été lâchement réduite en charpies par les saccageurs légendaires du régime déchu, il y a une impérieuse nécessité pour les nouveaux tenants du Pouvoir à inventer des solutions salutaires pour faire face aux urgences de l’heure. Alors, quoi ?
On a beau dire, mais, à cet effet, l’Emprunt devient presque obligatoire.
Ce qu’a bien compris l’actuel ministre des Finances, Cheikh Diba pour ne pas le nommer, qui, après s’être projeté sur un emprunt obligataire de 150 milliards, s’est finalement retrouvé avec près du triple de la manne attendue, soit 405 milliards de Frs CFA.
Une prouesse historique, autant dire inespérée, qui vaut bien qu’on fasse le détour sur le profil de ce thaumaturge de la Finance, qui maitrise sur le bout des doigts la « programmation budgétaire ».


Cheikh Diba, c’est connu, est un redoutable crack de la Finance et du Budget.
Dans ce domaine, il enchaine des faits d’armes inégalés depuis près de 20 ans.
Son fort , c’est surtout l’art d’imprimer des redressements d’anthologie à des situations financières et budgétaires presque désespérées.
Ce génie que d’aucuns lui prêtent, il vient encore d’en donner la preuve en apportant au Sénégal que le « Macky » nous a laissé exsangue une remarquable perfusion à travers un bel emprunt obligataire totalement couronné de succès.
Un tour de force loin d’être anecdotique, et qui, certainement, n’est pas pour déplaire au tandem Diomaye/ Sonko qui, en ce temps de marasme et de privation, courent chaque minute derrière une solution.

Pourquoi ne pas le dire d’emblée ?
L’hygiène de vie de cet homme, le choix qu’il a souverainement fait d’évoluer loin des bling bling, des paillettes et strass qui tapissent les fameux « salons de la condescendance » évoqués par David Diop dans « Le Renégat », ne sont pas étrangers aux performances légendaires qu’il est en train de signer depuis qu’il a hérité du très stratégique Département des Finances.
Diba est crédité d’une discrétion et d’une humilité à toute épreuve. Mais, il est davantage encore admiré et respecté pour son efficacité clinique relativement à la prise en charge des responsabilités républicaines qui lui sont dévolues.
Avant sa nomination, le Département des Fiances était connu pour être le Boulevards de promenade de tous chasseurs de primes faciles et indus : vrais faux hommes d’affaires, griots, lobbyeurs, flagorneurs, faux entrepreneurs recommandés et armés seulement d’un cachet et d’un précieux sac en cuir.
Il y avait pas moins de trois salles d’attente aménagées, et qui étaient tous les jours de la semaines pleines à craquer. Quand Diba a pris fonction, il a naturellement procédé à un grand nettoyage, fermant tous les "robinets" où des rapaces éhontés venaient recueillir des satisfactions financières indues, qui se déclinaient en termes de captures de marchés en tous genres.
Et voilà la seule vraie raison pour laquelle, quelques mois derrière, une armée de mécontents a tenu à secouer le prestigieux fauteuil dans lequel les chefs de l’Exécutif et de la Primature ont bien voulu l’installer.
Heureusement, les deux maitres ès nomination n’ont donné aucune suite favorable à ce déluge de gesticulations mal placées.
Aujourd’hui, l’enceinte du ministère des Finances respire le bel air. Plus de foule de partisans du fameux « took mouy dokh » pour se bousculer au portillon aux fins de se faire signer de manière expéditive un chèque destiné à débloquer un financement au Trésor.
En effet, le patron du Budget a renvoyé tous les agrégés du lobbying au Cycle élémentaire de la Droiture où s’apprennent le respect du circuit normal et l’art de ne croire qu’à son mérite personnel par opposition au culte du passe-droit.
Et comme pour donner du sens à la pédagogie par l’exemple, monsieur le Ministre arrive très tôt au bureau et quitte toujours très trad, c’est-à-dire après tout le monde.
Les affaires courantes, il les expédie, les traite minutieusement, et avec une célérité admirable qui occupe une place de plus en plus importante dans les débats sur les formes originales à donner à la notion de Patriotisme.
Un remarquable travail d’assainissement dans une écurie d’Augias qui n’a guère échappé à la vigilance des tenants du pouvoir qui lui ont d’emblée accorder leur totale confiance pour manœuvrer le Gouvernail de la Barque des Finances, en piteux état dans la Mer République et déliquescence.
Pour tout dire, il y a donc de bonnes raisons de croire que Cheikh a défensivement marqué son territoire dans un attelage gouvernemental où tous les clignotants, par ses soins, sont sur le pont de passer au vert. Au grand soulagement de tous.
A vrai dire, le pays, dans son état actuel, a besoin d’un bosseur acharné de sa trempe, pour adouber tous les nommés et élus de qui le Peuple attend de somptueux dépassements de fonctions, du genre de celui que le très fervent Talibé mouride Diba vient de réaliser en dotant le Sénégal d’une respiration financière plutôt inespérée. Qui dit mieux ?



Mamadou Ndiaye journaliste d'investigations, Dirpub www.dakarposte.com

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